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Le « découplage » compare votre rythme par rapport à votre fréquence cardiaque, pour que vous puissiez voir quand vous commencez à vous fatiguer. Par exemple, si votre fréquence cardiaque reste la même pendant que votre rythme diminue, vous devenez fatigué. Le point auquel les deux mesures se découplent et la vitesse à laquelle elles le font peuvent vous en dire long sur un athlète.

En tant qu’entraîneur, je commence avec cette technique pour évaluer les efforts plus longs, les séances d’entraînement et les morceaux d’entraînement afin de déterminer dans quelle mesure mes athlètes sont en forme, ainsi que pour évaluer la façon dont ils se sont comportés dans un effort. Voici trois situations distinctes que je recherche en tant qu’entraîneur pour mieux connaître mes athlètes.

 

Corrélation positive et ligne divergente

Si un athlète est au début d’un cycle d’entraînement, vous verrez probablement des corrélations positives élevées dans ses premières séances d’entraînement à intervalles réguliers, ainsi que dans ses premiers efforts plus longs en zone 2. Une valeur corrélative positive signifie qu’un athlète a un coût plus élevé pour un rythme donné, c’est-à-dire que sa fréquence cardiaque augmentera considérablement à mesure que son rythme augmente.

De plus, vous pouvez voir que lorsque le rythme diminue, l’athlète maintient un rythme cardiaque élevé au fil du temps. Cela peut nous dire quelques choses :

  1. les facteurs environnementaux (chaleur ou humidité) ont joué un rôle et l’athlète n’a pas pu se rafraîchir efficacement, ce qui a entraîné une diminution de la vitesse alors que le cœur continuait à travailler fort ;
  2. l’hydratation était un facteur secondaire au facteur #1 ;
  3. il y a une pente importante sur ce parcours et la vitesse a naturellement diminué alors que le rendement est resté le même ;
  4. l’athlète ne l’était simplement plus pendant cette durée.

Je cherche toujours le point de divergence pour voir ce qu’il a à me dire. Si les facteurs 1 à 3 ne sont pas présents de manière significative, alors j’utilise ceci comme note de référence pour les séances d’entraînement futures. Par exemple, si un athlète devient inefficace (plus de 5% de découplage) à xx:xx temps, je vais structurer leurs séances d’entraînement pour pousser ce point de divergence de plus en plus loin.

 

Ligne efficace ou plate

Une ligne plate est une bonne chose à voir lors de l’analyse d’une séance d’entraînement, surtout s’il s’agit d’un tempo plus long ou d’un effort soutenu. Je considère qu’une ligne plate ou efficace est de 0 à 5 % et j’évaluerai les intervalles et les longs efforts à peu près de la même manière. Une ligne plate me dit qu’un athlète court efficacement pour le rythme donné.

Une ligne plate peut ne pas sembler être une grande donnée de prise de décision, mais elle vous indique que votre athlète peut maintenir son efficacité, que ce soit de façon fortuite ou pendant un intervalle précis. Cela vous donne une bonne raison, en tant qu’entraîneur, d’augmenter la vitesse ou la fréquence cardiaque jusqu’à ce que vous commenciez à voir une divergence tard dans l’intervalle ou la course.

Mode d’emploi : Une ligne plate est un point d’autorisation d’augmenter le rythme ou la valeur de la fréquence cardiaque. Vous voulez que les athlètes soient un peu stressés, surtout vers la fin d’un intervalle ou d’une série d’intervalles. Une ligne très plate montre un bon équilibre entre le stress et le repos, mais peut ne pas correspondre à la vitesse de rampe croissante que vous recherchez.

Corrélation négative / Ligne convergente Une valeur négative peut être déroutante pour les athlètes ; voir le rythme augmenter alors que la fréquence cardiaque diminue semble impossible ! L’explication la plus courante est que l’athlète court en descente et qu’il est suffisamment en forme pour contrôler sa fréquence cardiaque et se détendre, c’est-à-dire que son rythme augmente alors que sa fréquence cardiaque diminue.

Malgré le fait qu’il y a un coût métabolique important pour descendre une pente, il peut être très difficile de descendre une pente avec une fréquence cardiaque équivalente à celle de votre effort d’escalade.

Mode d’emploi : La plupart du temps, les athlètes en descente montrent une corrélation négative entre la vitesse et la fréquence cardiaque, donc à moins que nous ne cherchions des informations spécifiques en descente, ce n’est généralement pas le point de données le plus important à valider.

Cependant, il vaut la peine de chercher une tendance dans les valeurs de récupération. Une chute du rythme cardiaque pendant, disons, un jogging entre les intervalles, nous dirait que l’athlète est très en forme et qu’il récupère bien entre les efforts. Cela peut finalement vous aider à structurer des séances d’entraînement plus efficaces. Ce point de récupération s’est-il déplacé de plus en plus haut tout au long de l’entraînement ? Le point de récupération de l’athlète a-t-il été maintenu ? Vous pouvez utiliser ces points de données pour déterminer l’efficacité de l’entraînement par rapport aux commentaires subjectifs de l’athlète.

Ces trois facettes du découplage sont le premier endroit où je cherche à déterminer dans quelle mesure une séance d’entraînement a été bien exécutée et dans quelle mesure l’athlète est prêt à passer à une nouvelle phase d’entraînement. Les comprendre peut vous donner un bon aperçu de votre propre performance et vous aider à prendre des décisions éclairées au sujet de votre entraînement.